Beauronne

Perchée à la lisière de la forêt de la Double et à proximité des berges de l’Isle, la commune de Beauronne est traversée par le ruisseau qui lui vaut son nom et compte 325 habitants.


Un peu d’histoire autour de la poterie …


À la veille de la Révolution, 132 potiers travaillaient sur la commune de Beauronne. Mais en 1801, plus de 80 % avaient disparu à la suite de la guerre. (Cf Archives Départementales de Périgueux : « Les poteries de Beauronne, si conséquentes, sont presque totalement tombées depuis la guerre qui nous a enlevé plus de cent ouvriers. La plupart des maisons qui avaient une fabrique ne sont occupées que par des vieux ou des femmes ». Texte écrit par le Maire de Beauronne en Germinal de l’an XII.)


En 1801, les 34 potiers restant sur la commune étaient aussi, pour la plupart, des cultivateurs. Le sous-sol de la commune approvisionnait les potiers en argiles kaoliniques et réfractaires de 1ère qualité, et le vernis était fabriqué à partir des sables feldspathiques et de vieux plombs de récupération. Les 1ers fours étaient de simples foyers construits en briques. Ils étaient chauffés au bois et la cuisson se faisait par étapes successives à chaque enfournement (enfumage) pour le durcissement des pièces afin que les poteries déjà enfournées puissent supporter le poids des couches supérieures. L’allumage définitif durait 48 heures.


Les poteries étaient vendues sur les marchés de Périgueux, Ribérac, Montpon, Bergerac et Ste Foy. Par la suite, elles ont même été transportées jusqu’à Bordeaux et dans le Saintonge.


Dans le même domaine de fabrication, à partir d’argiles, il existait sur la commune, en 1801, 3 tuileries qui fabriquaient 32 milliers de tuiles (creuses et plates) et 12 milliers de briques.


La maison de la poterie installée en plein bourg a pour objectif la rencontre entre la tradition potière locale, les céramistes contemporains et le public. Le lieu est animé par TERRA Etc…, une association de céramistes professionnels.


Les épis de faîtage :


Depuis le 1er septembre 2006, de singuliers personnages habitent sur les toits du bourg de Beauronne. Ainsi, on peut distinguer un facteur au milieu du faîtage du bâtiment de l’ancien bureau de poste, deux écoliers sur la salle de classe de l’école, un curé sur le bord du toit de l’ancien presbytère, un garde champêtre tambourinant sur la salle des fêtes, un maire enrubanné lisant son discours sur l’actuelle mairie, une gaveuse d’oie sur la cheminée d’une maison, un Bacchus s’enivrant au dessus du bar et un forgeron frappant son enclume sur la maison de l’ancien forgeron. Ces bonshommes sont tous vêtus à la mode 1900 avec leurs habits noirs étincelants.


Ces épis de faitage ont été tournés par le potier Abel Coustillas qui les a ensuite offerts à la commune de Beauronne en souvenir du passé potier du lieu. Ils remplacent les anciens occupants des toits de la vallée de la Beauronne, les « monacas » ou « baboias » comme disait Abel. Ces personnages des anciens temps, coiffés de tricornes, ont disparu au gré des réfections des toitures. Abel voulait ainsi repeupler les toits de Beauronne et leur redonner vie. Les épis de faitage ont été installés par Franck Tallet, Ludovic Chasseigne et François Dupuy, sous l’œil vigilant d’Abel, juste avant le 3ème Marché des potiers de Beauronne.


A découvrir :


Jeu de piste à Beauronne


L’église romane du XIIème s. classée (partie) monument historique.


Le marché des potiers en août qui attire depuis sa création en 2004 plus d’une trentaine d’exposants.


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